Le lièvre variable ne peut résister aux rigueurs de l’hiver en montagne qu’en économisant ses réserves d’énergie. Fotolia/markmedcalf
29.11.2017 Protection des espèces

Les humains, ces trouble-fêtes!

En nous promenant dans la nature, nous oublions souvent que les animaux qui y vivent pourraient être dérangés.

Dans de nombreux cantons suisses, outre les sites de protection de la faune d'importance nationale, des zones de tranquillité pour la faune existent. L’accès à ces zones est interdit, mais il est quand même possible de les traverser sur des chemins. Les chamois, bouquetins, cerfs, chevreuils, grands tétras, tétras-lyres et lagopèdes alpins y trouvent toute l'année ou pendant une certaine période des zones de repli où ils peuvent se reposer et s'alimenter sans être dérangés.

Stress et fuite augmentent la consommation d’énergie

L’hiver est une saison particulièrement rude pour certains animaux vivant en montagne. Le froid et le manque de nourriture les forcent à économiser leur énergie. Les dérangements dus à l'homme sont un facteur de stress qui pousse les animaux à fuir. Cette dépense accrue d'énergie peut conduire à l'épuisement, voire à la mort dans certains cas extrêmes, ou encore à une diminution du taux de reproduction. Les randonneurs à ski ou en raquettes doivent absolument respecter les zones de tranquillité et les sites de protection de la faune, rester sur les itinéraires et sentiers balisés, éviter les lisières et les surfaces non enneigées particulièrement appréciées par les animaux et tenir leur chien en laisse, notamment dans les forêts. Une carte des zones de tranquillité est disponible sur internet et permet de planifier les courses à ski en tenant compte de la faune, voir ci-dessus.

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